Questions/Réponses

La moto est considérée comme un véhicule à moteur, et ne peut pas circuler sur les rues piétonnisées, à moins d’être un résident avec un macaron et un badge de la Mairie.

Les trottinettes doivent rouler à 6km/h maximum, et les vélos doivent rouler au pas sur l’aire piétonne. Les piétons restent prioritaires sur les 2 roues. 

Vous habitez dans le secteur des travaux du tram et de la piétonnisation du centre-ville d’Annemasse? Des travaux de réseaux sont actuellement en cours et des coupures peuvent survenir occasionnellement (réseaux gaz, électricité, eau, internet ou téléphonie). Les temps de coupure sont minimisés autant que possible. En cas de coupure, chaque riverain est prévenu à l’avance par le concessionnaire concerné. 

Dans le cadre de la piétonnisation, 42 conteneurs enterrés ont été installés (dont 12 en dehors du périmètre du projet). Le ramassage s’effectue 3 fois dans la semaine (lundi, mercredi et vendredi), au lieu de 2 fois avant le projet. 

Comme le préconise la réglementation il n’y aura pas de bandes cyclables pour les rues incluses dans les zones piétonnes et les zones de rencontre. En revanche, les vélos pourront accéder à la totalité de ces zones et dans les 2 sens de circulation, même lorsqu’il y a un sens unique pour les véhicules. Pour les zones piétonnes, les vélos doivent rouler au pas et céder la priorité aux piétons. Pour les zones de rencontre, les vélos roulent jusqu’à 20km/h et doivent aussi céder la priorité aux piétons. En revanche, ils sont prioritaires sur les voitures. Ces axes sont donc recommandés pour faire du transit. 

Ces deux projets d’aménagement urbain majeurs pour notre agglomération seront menés presque simultanément de 2023 à 2025. Le projet d’aménagement du Tram piloté par Annemasse Agglo sera ainsi mené de manière coordonnée avec la ville d’Annemasse, maitre d’ouvrage du projet de la piétonnisation du centre-ville afin d’optimiser les phases de travaux. En plus d’apporter une solution durable, en faveur de la qualité de l’air sur notre territoire, le Tram contribuera aux ambitions de la ville d’Annemasse de rendre le coeur de ville plus agréable et apaisé. La mobilité est en effet un pan important de la piétonnisation du centre-ville puisqu’elle implique de repenser la place de la voiture tout en favorisant les déplacements modes doux et transport en commun. Le Tram aura ainsi toute sa place dans ce nouvel environnement où il fera bon vivre. Dans le cadre de la piétonnisation, d’autres actions seront menés telles que la végétalisation ou la création de lieux de convivialité dans le coeur de ville.

• Rues piétonnes : rue René Blanc, rue Paul Bert, l’avenue Pasteur, une partie de la place Deffaugt, rue du Commerce, rue des Vétérans (plus la rue des Voirons déjà piétonne).
• Zones de rencontre : rue de la Gare (jusqu’à l’intersection avec la rue du Mont Blanc) et la rue du Chablais (depuis la place Deffaugt jusqu’à l’intersection avec la rue du Môle). 

Il n’est pas possible de stationner, hormis pour les riverains disposant des droits d’accès et qui sont autorisés à stationner maximum 20 minutes, en apposant le disque horodateur fourni par la Ville d’Annemasse sur leur véhicule. Les riverains possédant une place de stationnement privative peuvent accéder via les bornes, qui s’ouvrent par lecture de plaque d’immatriculation. 

10,6 M€ TTC d’opération globale.

Le professionnel peut utiliser à titre exceptionnel le badge du riverain chez qui il intervient avant 11h, et ne pourra stationner que 20 minutes (sauf pour les dépannages urgents : fuite d’eau ou coupure d’électricité). 

Il faut faire une demande d’autorisation à la Ville, qui passera en commission. Une redevance d’occupation du domaine publique sera demandée.

Les travaux ont débuté le 11 septembre 2023 et se termineront au premier trimestre 2026, en même temps que la mise en service de la phase 2 du tramway.

Les piétons sont autorisés à marcher sur la chaussée sans s’y arrêter et bénéficieront de la priorité sur les véhicules, dont la vitesse est limitée à 20km/h maximum.

Oui, depuis le 21 mai les riverains doivent être en possession d’un badge riverain et d’un disque horodateur pour pénétrer les samedis sur l’aire piétonne. Demande à formuler sur le site de « l’espace citoyen » de la Ville d’Annemasse.

Depuis décembre 2019, la ligne de Tram suisse n°17 roule sur l’agglomération d’Annemasse en desservant les zones les plus denses du territoire, depuis la douane de Moillesulaz à Gaillard jusqu’au Parc Montessuit à Annemasse, en passant par Ambilly. Sur l’agglomération, le tracé s’étend actuellement sur 2.1 km pour 4 stations, réparties sur les 3 communes. 

Avec le projet de prolongement de la ligne jusqu’au quartier du Perrier, le tracé s’étendra sur 3.3km avec au total 7 stations, soit une phase 2 longue de 1.2 km et 3 nouveaux arrêts sur Annemasse. Ils seront situés à des endroits clés tels que la place Deffaugt (commerces et croisement avec le Bus à Haut Niveau de Service TANGO), la place de l’Etoile (arrêt Henri Barbusse) et le Lycée des Glières (arrêt Annemasse Perrier-Aubrac). Les travaux devraient démarrer à partir de 2023 pour une mise en service fin 2025, sous réserve que les financements pour la réalisation du projet soient accordés.

Télécharger le détail du tracé

Le projet de prolongement du Tram prévoit de passer dans le centre-ville d’Annemasse jusqu’au Lycée des Glières pour desservir les zones particulièrement denses en emplois et en habitations. Depuis les années 50, la ville d’Annemasse se développe vers l’Est plutôt qu’autour de la gare, devenue quelque peu excentrée au fil du temps. Ainsi le cœur de la ville d’Annemasse, ses commerces, ses restaurants, ses habitations, Le Lycée des Glières, la Maison des Sports, le futur écoquartier Château Rouge et le quartier du Perrier, actuellement en plein renouvellement, seront desservis par le Tram toutes les 6 minutes à partir de 2026.

Avec un tracé jusqu’à la gare, le Tram ne pourrait pas desservir tous ces quartiers. En effet, les bâtiments existants ne rendent pas possible la giration du Tram à la gare. De plus, ce détour par la gare aurait rallongé le tracé (plus de 2km contre 1.2 km actuellement), impliquant une forte augmentation des coûts et du temps de parcours. Par ailleurs, les études des Origines/destination montrent que le besoin de connexion entre le centre-ville d’Annemasse et Genève est bien supérieur au besoin entre le centre-ville et la gare d’Annemasse.

La gare d’Annemasse bénéficie d’une excellente desserte en transports en commun. Toutes les lignes de bus du réseau de transport d’Annemasse Agglo y sont connectées. Plusieurs lignes de bus, dont le Bus à Haut Niveau de Service, permettront d’ailleurs de relier l’arrêt de Tram « Place Deffaugt » à la gare, toutes les 5 minutes en heure de pointe. Depuis 2019, la gare est également desservie par le Léman Express, un RER transfrontalier. Tout comme le Tram, le Léman Express permet de connecter Annemasse à Genève. Le Tram et le Léman Express suivent des itinéraires partiellement parallèles jusqu’aux eaux vives mais n’assurent pas le même service et s’adressent à des usagers qui ont des origines et des destinations différentes. Le Tram offre une desserte beaucoup plus fine : 19 arrêts contre 3 seulement pour le Léman Express, entre Annemasse et Eaux-Vives. La distance est d’environ 480m entre chaque station pour le tram alors qu’elle est de l’ordre d’1,5 ou 2 km pour le Léman Express.

Ces deux modes de transport sont donc complémentaires et maillent le Grand Genève de façon plus fine : le tram répond d’abord à ceux qui vont dans le centre de Genève, sur rive gauche (Chêne Bourg, Chêne Bougeries, Bel Air) ; le Léman Express répond prioritairement à ceux qui ont besoin de se rendre en périphérie, rive droite, à Plan les Ouates ou à l’aéroport, sans rupture de charge en gare d’Annemasse pour les voyageurs provenant du Chablais, du Pays Rochois ou de la Vallée de l’Arve.

Depuis leur mise en service fin 2019, ces deux modes de transport rencontrent un franc succès. Plus de 9 000 passagers en moyenne montent dans le Tram chaque jour pour des trajets France-Suisse mais aussi France-France. Les déplacements entre Gaillard et Annemasse représentent en effet plus d’un tiers des voyages réalisés avec la ligne de Tram 17. Il s’agit de la deuxième ligne de Tram du réseau TPG la plus empruntée !

Avec le projet de Parking Relais au Terminus de la ligne de Tram, les habitants des communes alentours qui souhaiteront se rendre en centre-ville ou à Genève auront la possibilité de déposer leur voiture au Parking Relais et de prendre le Tram. S’ils souhaitent se rendre à la gare, ils pourront également emprunter la ligne de bus Tango, sans avoir à entrer dans le centre-ville en voiture.

Le tramway a une capacité plus importante et un meilleur confort que le bus. Son bilan carbone est également meilleur. Il circule sur des voies dédiées, ses temps de parcours sont donc réduits. Il a aussi un impact positif encore plus important que le bus en termes d’aménagement urbain.

Bus, BHNS, Tram ou Léman Express, le choix du mode se fait en fonction du nombre d’usagers à transporter (capacité) et de la distance entre les stations. La force du réseau à terme, est de bénéficier de tous ces moyens de transport qui sont complémentaires.

Le Tram est un projet transfrontalier.

L’ensemble du projet représente un coût de plus de 90 millions d’euros pour Annemasse Agglo et ses partenaires, financeurs du projet.

La phase 1 a coûté 59 millions d’€ HT. Pour l’aider à mener à bien ce projet, Annemasse Agglo a pu compter sur l’apport financier de l’Europe (Interreg, 2,32%)), de la Confédération suisse (40%), de l’Etat (11,45%), de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (0,47%), du Département de la Haute-Savoie  (21,58%) et des communes concernées (24,18% dont Annemasse Agglo).

Le coût global de la deuxième phase du projet s’élève à 41,550 millions d’euros HT. Dans le cadre de la 4e génération de projet d’agglomération du Grand Genève, la Confédération Helvétique a communiqué en juin dernier son accord de principe pour le financement du projet de prolongement du Tram à Annemasse à hauteur d’environ 12.32 M CHF. Berne lance en effet depuis plusieurs années des appels à projets auprès de ses grandes métropoles. En tant que métropoles transfrontalières, Bâle, Genève ainsi que le territoire transfrontalier de ces deux villes bénéficient de financements Helvètes. C’est pourquoi une partie de la phase 2 du Tram sera financée dans le cadre du PA4, tout comme l’a été la phase 1 dans le cadre du projet d’agglomération PA1. L’Etat Français s’est également engagé à financer une partie du projet (4Md’€). Deux autres financeurs ont également été sollicités (le Département de la Haute-Savoie et l’Agence de l’eau), leur accord de financement est attendu et doit être formalisé avant d’enclencher les premiers travaux prévus à l’été 2023. Le reste sera financé par Annemasse Agglo et la commune d’Annemasse.

Le Léman Express (CEVA) et le Tram sont partiellement parallèles jusqu’aux eaux vives mais n’assurent pas le même service et s’adressent à des usagers qui ont des origines et des destinations différentes.

Le Tram offre une desserte beaucoup plus fine : 19 arrêts contre 3 seulement pour le Léman Express, entre Annemasse et Eaux-Vives. La distance est d’environ 480m entre chaque station pour le tram alors qu’elle est de l’ordre d’1,5 ou 2 km pour le Léman Express.

Ces deux modes de transport sont donc complémentaires et maillent le Grand Genève de façon plus fine : le tram répond d’abord à ceux qui vont dans le centre de Genève, sur rive gauche (Chêne Bourg, Chêne Bougeries, Bel Air) ; le Léman Express répond prioritairement à ceux qui ont besoin de se rendre en périphérie, rive droite, à Plan les Ouates ou à l’aéroport. Depuis leur mise en service fin 2019, ces deux modes de transport rencontre un franc succès. Environ 8 000 passagers en moyenne montent dans le Tram chaque jour ce qui montre que cette infrastructure répond à une forte demande. 

La Confédération Helvétique a souhaité dès 2005 que le fonds d’infrastructure doté de près de 7 milliards CHF pour financer les projets d’agglomération permette de financer des projets d’intérêt d’agglomération quelle que soit la localisation du projet.

Les partenaires français, genevois et vaudois du Grand Genève ont signé le 3 juin 2021 la 4ème génération de Projet d’agglomération pour le bassin de vie transfrontalier. Ce document quadriennal permet de proposer à la Confédération suisse un plan d’investissement en faveur de la mobilité, à hauteur de 520,8 millions de CHF pour la période 2024-2027 (tranche A). Celui-ci comprend 23 projets d’infrastructures dont le projet de prolongement du Tram Annemasse-Genève. Ce projet servira encore davantage les déplacements transfrontaliers, utiles au développement économique de l’ensemble du Grand Genève et pour l’amélioration de la qualité de l’air de l’ensemble du bassin Genevois.

De la frontière au parc Montessuit (terminus actuel), le parcours se fait en 8 min environ avec 1 tram toutes les 8 minutes en période de pointe, offrant 237 places dont 66 assises.

Le Tram circule sur un parcours qui lui est réservé. Sa vitesse moyenne est de 16 km/h, soit un mode de transport plus rapide que la voiture aux heures de pointe en cœur d’agglomération.

La mise en service de la phase 2 du Tram devrait permettre une augmentation de la fréquence de passage dès 2026, soit un tram toutes les 6 minutes. Avec le prolongement de la ligne, le temps de parcours entre le terminus Lycée des Glières et la douane de Moillesulaz sera d’environ 12 min au lieu de 22 minutes actuellement en journée (via le bus avec correspondances).

Le Tram ainsi que tous ses arrêts sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le projet Tram s’insère en effet dans la loi sur l’accessibilité.

Les vélos sont autorisés à bord du Tram. Le transport des vélos est gratuit en France, la Suisse quant à elle propose un tarif réduit et la gratuité pour les vélos pliants.

Les tickets et abonnements peuvent être achetés sur l’application TAC Mobilités, sur le site internet, à la Maison de la Mobilité et du Tourisme ou auprès d’un revendeur. Vous pouvez également acheter les tickets aux distributeurs automatiques installés le long du tramway et le long de la ligne BHNS Tango (ligne 2). L’achat en ligne de ticket unitaire pour prendre le Tram est uniquement possible via l’application TAC Mobilités ou par SMS si vous passez la frontière (zone 10+210).

Le titre unitaire revient à 1,60€ euros côté France (zone 210 – valable 60 min) et 4,30€ pour pouvoir passer la frontière et voyager côté Genève (zone 10+210 – valable 90 min). Il existe également le ticket unité « saut de puce », d’un montant d’1,80€ (valable 60 min), permettant de rejoindre 2 arrêts de part et d’autre de la frontière (arrêts Graveson et Peillonnex côté Suisse et Libération et Millet côté France). 

Retrouvez les horaires de la ligne 17 sur le site des Transports Publics Genevois

La durée des travaux pour la réalisation de la phase 2 du tramway est estimée à 2 ans. Les travaux devraient débuter mi-2023, sous réserve de l’obtention des financements nécessaires. Les travaux commenceront par les déviations de réseaux puis se poursuivront dès début 2024 par les travaux de voirie et de plateforme. Le tracé sera découpé en sections cohérentes de travaux d’environ 200m.

Une phase d’essais et de marche à blanc de 4 à 5 mois est ensuite nécessaire avant de pouvoir accueillir du public. La mise en service prévisionnelle est donc prévue en décembre 2025.

La plateforme du tramway sera engazonnée sur plus de la moitié du tracé. Les retours d’expérience de la première phase viseront à faciliter l’entretien et la durabilité de ces espaces plantés.

Concernant les arbres, les peupliers existants sur l’avenue Barbusse dont l’état actuel ne garantit pas une durée de vie satisfaisante seront supprimés dans le cadre du projet pour être remplacés par de nouveaux sujets au sud de l’avenue. Par ailleurs, plusieurs variantes de positionnement de la plateforme tramway ont été étudiés pour préserver les arbres et compte tenu de l’emplacement actuel des arbres aucune solution n’était compatible avec le souhait de garantir un tracé tramway rectiligne et le maintien de pistes cyclables. Les peupliers sont très fragiles et le maintien des arbres faisait courir un risque majeur et régulier de chutes de branches sur la ligne aérienne de contact impliquant des interruptions d’exploitation régulières.

L’aménagement des places qui ponctuent le tracé (place de la Poste, place Deffaugt et place de l’Etoile), aujourd’hui très minérales, permettra de nouvelles plantations d’arbres également. La végétalisation est par ailleurs un axe fort du projet de piétonisation de la commune d’Annemasse dans l’ensemble du centre-ville.

L’aménagement de la phase 2 entrainera la suppression d’environ 120 places de stationnement en surface. La reconstitution de ces places avait déjà été anticipée lors de la construction des parkings souterrains Libération (634 places), Montessuit (239 places) et Chablais Park (322 places).

Par ailleurs, un P+R d’environ 200 places va être construit au terminus, en face du lycée des Glières, à l’horizon de la mise en service du Tram fin 2025.

L’utilisation de la plateforme du tramway par les cyclistes n’est pas autorisée pour des questions de sécurité. C’est pourquoi la place des cycles doit être pensée dès la conception du projet en fonction des sections et des contraintes de largeur notamment.

Des bandes cyclables seront recrées sur l’avenue Barbusse et l’avenue Verdun. Les cycles seront en partage d’espace avec la voiture sur les autres sections. La place de l’Etoile sera aménagée pour permettre l’insertion des cycles dans le giratoire dans la continuité des aménagements provisoires actuels, réalisés dans l’attente du tramway.

Enfin les traversées de l’axe du tram pour les cycles identifiées dans le cadre du projet de piétonisation (avenue de la gare notamment) seront mises en valeur et sécurisées.